Robert Denoël, éditeur

Témoins

Treize personnes ont, à des titres divers, été mêlées à l'assassinat de Robert Denoël, et interrogées par les enquêteurs en 1945, 1946 et 1950.

Toutes n'étaient pas présentes sur les lieux de l'attentat mais, par les précisions qu'elles ont pu apporter, elles se devaient de figurer dans cette rubrique.

Je n'y ai pas inclus Robert Beckers, qui fut le dernier à parler à Denoël avant son départ pour les Invalides, en raison de l'imprécision de son témoignage ; mais on trouvera une notice à son sujet dans la rubrique Procès.

Jeanne Loviton qui, selon ses dires, était absente quand Denoël fut abattu, avait, elle, toutes les raisons d'y figurer en raison des déclarations parfois contradictoires qu'elle fit aux différents enquêteurs.

C'est en comparant les dépositions des uns et des autres que j'ai pu établir un minutage des événements survenus à l'angle du boulevard des Invalides et de la rue de Grenelle, le dimanche 2  décembre 1945, vers 21 heures. On le trouvera en cliquant sur Commentaires.

On peut encore relever, à titre anecdotique, les noms de personnalités qui connaissaient l'éditeur et qui se trouvaient domiciliées à proximité des lieux de l'attentat, mais qui n'ont pas, à ma connaissance, été interrogées par la police dans le cadre de l'enquête criminelle : Lise Deharme, 146 rue de Grenelle [150 mètres], Maurice Percheron, 15 rue Las-Cases [500 mètres].