Robert Denoël, éditeur

Albert Carriez

Dans son rapport du 25 janvier 1946, l’inspecteur Ducourthial écrit :

« Au cours de la nuit même, nous avons également entendu la sentinelle qui était de faction devant l’entrée des Invalides [...]

Le premier, le soldat Carrier Albert, âgé de 25 ans, du 3ème régiment d’artillerie coloniale du dépôt de Vernon (Eure) détaché à l’Ecole Militaire, qui avait pris la garde de 20 h. à 22 h. à l’intérieur de l’entrée principale des Invalides, nous a déclaré qu’il n’avait rien vu et rien entendu, même pas la détonation du coup de feu. »

Une centaine de mètres séparent en effet ces deux points, et si Carriez s'est trouvé à l'intérieur des murs, il y avait peu de chances pour qu'il entendît le coup de feu, mais il aurait pu apercevoir un fuyard.