Robert Denoël, éditeur

2015

 

Février

 

Le 11 : vente aux enchères à l'Hôtel Drouot de la collection Régine Deforges [1935-2014]. Parmi les livres et manuscrits proposés, un exemplaire de luxe sur pur fil du petit livre de Maurice Sachs sur André Gide publié en 1936 chez Denoël et Steele. Celui-ci, dédicacé à l'éditeur, était estimé 200/300 euros. Il a réalisé 300 euros, hors frais.

   

 

Mars


« Le Bulletin célinien a enfin son blog ! » annoncent Marc Laudelout et Arina Istratova dans leur numéro 372 de mars 2015. Le mot est un peu forcé car si un logiciel « clef sur porte » est utilisé (CMS WordPress), la partie blog est désactivée. Il n'est donc pas question d'y déposer des commentaires, ce qui est finalement une bonne chose.

Ce blog propose un choix d'articles archivés (janvier 2004 - mars 2015), une liste de publications (1979-2008), des extraits de presse relatifs à la revue, une page « contact » qui renvoie à l'adresse mail de la revue, et une liste de liens vers huit sites exclusivement céliniens. Le mien y a été ajouté après trois mois d'intense réflexion.

On peut regretter le bandeau grisâtre qui coiffe toutes les pages et qui donne à ce site un parfum désuet, mais c'est peut-être l'effet recherché. Les caractères utilisés sont de lecture agréable. Le moteur de recherche est performant. Encore faut-il que le texte ou le mot sélectionnés se trouvent dans les archives choisies par l'éditeur. Un tour du site nous fixe rapidement : on n'y trouve que les « éditoriaux » du directeur du Bulletin célinien, qui ne sont pas ceux qui ont assuré la longévité de sa revue.

On comprend qu'il est essentiel pour l'éditeur que ce blog gratuit ne concurrence pas son Bulletin édité sur papier, qui ne vit que de ses abonnements. Il suffisait donc d'en faire une « archive », et il y avait de quoi ! Depuis 1981, des dizaines d'articles publiés gracieusement ont fait du Bulletin célinien un fonds de documentation de qualité, qui méritait d'être conservé. A l'heure actuelle ce site, qui ressemble fort à un produit d'appel, n'est d'aucune utilité, puisqu'il ne propose aucun texte de fond.

Le 29 : La Vie Quercynoise publie un article signé Michel Palis à propos des amours de Paul Valéry et de Jeanne Loviton au château de Béduer. Il ne nous apprend pas grand-chose mais a le mérite de montrer cette belle demeure telle qu'elle est aujourd'hui.

La Vie Quercynoise,  29 mars 2015

Plus intéressante est l'annonce par la maison Piasa de la mise aux enchères, le 18 juin, d'une pièce de tissu funéraire égyptien (1 400 avant J.C.) ayant appartenu à Jeanne Loviton. Ce carré de lin polychrome, découvert lors d'un inventaire des biens de la défunte, avait été acquis près de Louxor par un dénommé Lucien Lépine, avant d'être cédé à l'antiquaire parisien Paul Nahon, qui l'avait vendu en 1927 au milliardaire américain Arthur Sachs  [1880-1975].

Ce banquier new-yorkais, l'un des principaux actionnaires de la banque Goldman Sachs, l'avait acheté initialement pour sa femme mais c'est à Jeanne qu'il l'offrit en 1947, après une croisière américaine en sa compagnie.

Estimé 50 000 euros et convoité par cinq enchérisseurs, ce précieux document a été adjugé 374 000 euros à un investisseur européen. Jeanne Loviton était décidément une femme pleine de ressources.

 

Juin

 

Parution du Journal (1939-1945) de Maurice Garçon : c'est une merveille dont on prescrira la lecture. Pascale Froment, qui l'a excellemment annoté avec Pascal Fouché, croit devoir écrire qu'elle l'a découvert dès juin 2002.

 

Dominique Bona a utilisé ce même journal inédit pour son livre consacré à Paul Valéry : Je suis fou de toi, paru en septembre 2014. Elle n'a pas fait tapage de sa découverte.

 

Juillet

 

Parution chez Pierre-Guillaume de Roux d'une nouvelle bibliographie célinienne due à Alain de Benoist : exhaustive mais un peu indigeste à consulter en raison d'une mise en page inadaptée à un ouvrage bibliographique.

 

Septembre

 

Bulletin n° 30 de l'Association Mémoire de l'abbé Lemire, septembre 2015

L'historien Jean-Pascal Vanhove consacre un intéressant article à Jeanne Loviton dans cette revue qui paraît à Hazebrouck. L'abbé Jules Lemire [1853-1928] était un ami de Ferdinand Loviton, natif comme lui du Nord, depuis la création en 1899 des Cours de Droit, place de la Sorbonne. L'abbé habitait alors non loin de là, rue Lhomond.

L'abbé Lemire fut le témoin de l'éditeur lors de son mariage avec Juliette Pouchard, le 24 juillet 1913, à la mairie du VIe arrondissement, et il bénit leur union, quatre jours plus tard, en l'église Notre-Dame des Champs. Le 14 mai 1914 il était invité à la première communion de Jeanne, mais ne put y assister en raison de son élection à la mairie de Hazebrouck. La petit fille lui envoie peu après une image pieuse qu'elle signe Jeannette.

Leurs relations s'espacent alors mais ils s'écrivent régulièrement. Ferdinand pour annoncer en 1922 que Jeanne a commencé son droit, en 1923 pour lui apprendre le décès de sa mère. En 1926 c'est sa femme (elle signe Denise) qui s'enquiert de la santé du prêtre, récemment opéré.

L'abbé Lemire revient pour la première fois à Paris au cours du printemps 1927 et il avertit quelques amis de son arrivée : Ferdinand Loviton, toujours fidèle, arrive le premier. Il est peiné pour Jeanne qui, le 24 mai, a épousé Pierre Frondaie et quitté le secrétariat de Maurice Garçon : « Il est triste du départ de sa fille en Amérique. Elle veut faire sa vie, elle aura une auto. Elle n'écoute personne. C'est une intellectuelle grisée d'ambition. Les femmes qui n'ont pas de cœur, qui ont poussé en herbe, sont folles et cruelles. »

L'abbé Lemire n'émet pas un jugement personnel dans ce Cahier de l'année 1927, il répercute manifestement les paroles du père de Jeanne, qui désaprouvait ce mariage et le train de vie de Frondaie, où elle se laisse entraîner.

Début 1928 Jeanne lui envoie encore une carte de vœux, au nom de M. et Mme Pierre Frondaie, deux mois avant sa mort, survenue le 7 mars 1928 à Hazebrouck.

Il y a, dans ces archives de Hazebrouck, des documents à exploiter. En 1913 l'abbé Lemire évoque, à l'occasion de son mariage, « Denise Fleury », et sa fille, « la petite Jeanne Fleury » : c'est là un nom de scène quant à Juliette Pouchard, mais quelle scène au juste ? Sa fille paraît le porter aussi, avant le mariage de sa mère avec Ferdinand Loviton... On n'a pas fini de cerner la personnalité complexe de Jeanne Loviton.

Le 15 : TV Libertés consacre une courte émission de 10 minutes à l'assassinat de Robert Denoël. La présentatrice ne s'encombre pas de précautions oratoires : Jeanne Loviton, « qui couchait avec tout le monde », y aurait joué un rôle plus que trouble ; des pièces d'or et un dossier préparé par l'éditeur en vue de sa comparution en chambre civique, le lendemain, auraient disparu, et les témoins mis en cause n'auraient pas les mains très nettes.

Basée au Kremlin-Bicêtre, TV Libertés émet depuis mars 2014 sur l'Internet et est dirigée par Philippe Milliau, qui appartient au Front national. Je suppose que cette chaîne de télévision « connectée » doit à son statut confidentiel de ne pas être mise en cause pour affirmations calomnieuses, voire diffamatoires.

Etant donné que tous les documents utilisés proviennent de mon site, mais sans qu'il soit mentionné, je ne peux légalement me plaindre de leur usage intempestif, mais j'ai le droit de considérer cette émission comme une tromperie. Si Audiard disait : « Je ne balance pas, j’évoque », ici on « balance » carrément, à tort et à travers. La malhonnêteté intellectuelle est sans excuse.

 

Octobre

 

Le 8 : mIse en vente d'une nouvelle édition des Décombres chez Robert Laffont dans la collection « Bouquins », annotée par l'historienne Bénédicte Vergez-Chaignon. Les critiques littéraires qui ont reçu l'ouvrage recopient comme d'habitude la prière d'insérer et n'oublient pas de saluer la préface due à Pascal Ory, un historien de la gauche bien pensante qui, depuis 1976, a bâti sa carrière sur la dénonciation de la collaboration de droite en France.

Pour ma part, avant même de commenter ailleurs cette nouvelle édition, j'ai relevé, comme Pierre Assouline, le dédain avec lequel cet intellectuel bien en cour qualifie le texte dont l'a chargé Nicolas d'Estienne d'Orves, l'ayant droit de Lucien Rebatet : « Fallait-il republier ça ? »

 

 

Ce n'est pas rien, ça. Que désigne ce pronom démonstratif qui devrait rester neutre, chez qui l'emploie ? Le Dictionnaire de la langue française en offre de multiples exemples. Celui-ci devrait pouvoir s'appliquer ici : « Péjoratif ou ironique (de mépris, de dédain) : " Je déclare que ce marquis ne m'a pas charmé du tout, s'écria M. Levrault avec un dédain suprême. Qu'est-ce que c'est que ça, les La Rochelandier ? D'où ça vient-il ? Où ça perche-t-il ? » 

Rééditer Les Décombres ? Sans aucun doute, mais peut-être pas avec un préfacier qui, dans Le Monde du 6 février 1975, affirmait qu'il aurait volontiers fait partie du peloton d'exécution qui exécuta Robert Brasillach en 1945. Ce n'est pas rien non plus, ça.

* Le soir même de sa diffusion, L'Express qui, le 3 octobre, qualifiait l'ouvrage d' « œuvre de propagande à la gloire de Hilter », annonce que les 5 000 exemplaires de cette réédition se sont envolés en un jour, et qu'une réimpression de trois mille exemplaires est en cours.

Le 12, Pierre Assouline, dans La République des livres, consacre au livre un article où l'on trouve cette phrase sans nuance : « Pour ses articles de Je suis partout comme pour ses Décombres, Lucien Rebatet méritait déjà douze balles. Rouillées et tirées dans le dos. »

La fusillade dans le dos est réservée à ceux qui font « intelligence avec l'ennemi en temps de guerre ». On suppose que les balles rouillées font allusion à une justice trop lente à son gré. Le biographe talentueux de Simenon, dont la devise était « comprendre et ne pas juger », qu'il aurait pu faire sienne, se transforme en justicier implacable à l'occasion de la réédition du livre d'un auteur antisémite qu'il abhorre. Comme je lui en faisais le reproche, la réponse fut : « J’espère bien que cette phrase me sera comptée. Et tant mieux si elle l’est déjà. »

Cette haine recuite chez un intellectuel réputé modéré est navrante. « L'Inédit de Clervaux », où l'on retrouve l'auteur assagi des Décombres, contient tout le talent littéraire de Rebatet, qui était un vrai mémorialiste. Une fois le livre empoigné, on ne le lâche plus. C'est bien ce qu'on peut attendre d'une bonne chronique des « grands guignols ».

 

Novembre

 

Le 18, mise en vente par la maison Alde, rue Rossini, des archives d'Henri Béraud. Parmi les auteurs Denoël on ne trouve qu'Antonin Artaud et son adaptation du Moine de Lewis, et Céline, ce dernier avec trois volumes de travail sans grand intérêt : il est probable que les services de presse dédicacés des livres qu'il a dû adresser à Béraud lors de leur parution ont été conservés par ses ayants droit. Le Moine a réalisé 900 euros.

 

Décembre

 

Le 9 : mise en vente par l'étude Piasa du mobilier qui garnissait jadis l'hôtel particulier de Jeanne Loviton, à Auteuil.

    11 rue de l'Assomption, à Auteuil : l'hôtel particulier de Jeanne Loviton vers 1950

Cette belle demeure, qui avait appartenu à Auguste Savard, l'inventeur des bijoux « Fix », fut acquise en juin 1936 par Ferdinand Loviton pour sa fille, qui la fit aménager durant plusieurs mois. C'est là que Robert Denoël fit sa connaissance, en janvier 1943 ; il y vécut même clandestinement en juillet 1945 alors que Jeanne séjournait dans son château de Béduer. C'est là encore qu'elle annonça à Paul Valéry, le 1er avril 1945, son intention d'épouser l'éditeur.

L'adresse d'Auteuil subit ensuite d'autres modifications. Le 6 novembre 1951 Jeanne acquit, pour 800 000 francs, le n° 9 de la rue de l'Assomption, un terrain de 415 m2 dont elle était locataire depuis le 22 août 1944, et où subsistait une « construction légère » (une simple cabane à outils, selon l'avocat Armand Rozelaar, où Denoël fut domicilié fictivement au cours de l'année 1945).

Durant des années Jeanne Loviton intrigua auprès des autorités françaises pour que sa propriété devînt un musée Paul Valéry mais devant ses exigences démesurées, tout le monde se récusa, et elle vendit, le 22 décembre 1972, l'ensemble formé par le 9 et le 11 de la rue de l'Assomption à une société immobilière qui abattit tous les immeubles se trouvant sur les 7-9-11 de la rue pour y couler un béton résidentiel.

 

Est-ce que Valéry et Denoël ont connu le magnifique mobilier qui décorait ce bel endroit ? Probablement, non. C'est la décoratrice Madeleine Castaing [1894-1992] qui l'a meublé après la guerre avec un grand raffinement, et qu'on trouve ici réparti en une centaine de lots, tous de belle facture.

Ce beau lit en cuivre poli (198 x 163) ayant appartenu à un duc de Magenta n'a sans doute jamais abrité les amours de Jeanne avant 1945. Mais l'auteur du catalogue fait ce singulier commentaire : « Le cramoisi, le noir de la chambre de Mme Jeanne Loviton dominent la palette, exactement comme dans la chambre de Nana, la courtisane de Zola. » Il a réalisé 10 300 euros, frais inclus.

Le 10 : mise en vente par la Salle des ventes Rossini (Paris IXe) d'un « fonds Paul Vialar » qui comporte plusieurs manuscrits et tapuscrits de l'auteur dont ceux de :

* La Maison sous la mer, un roman publié en octobre 1941 chez Denoël [deux manuscrits complets, l'un de premier jet, l'autre de mise au net, 200 pages in-4 chacun ; l'ensemble estimé 800/1 000 euros]. Dernière enchère : 600 euros.

* La Grande Meute, un roman publié en février 1943 chez Denoël [tapuscrit complet, 402 pages in-4, qui a servi pour l'impression ; estimé 400/600 euros]. Dernière enchère : 400 euros.

* La Caille, un roman publié en octobre 1945 chez Denoël [manuscrit complet de 142 pages in-4 portant, in fine : « Ecrit à Paris entre le 12 et le 22 décembre 1941 » ; estimé 600/800 euros]. Non adjugé.

    

 

Le 10, vente par l'étude Piasa de la bibliothèque Pierre Nétange. Elle contient un exemplaire des Décombres dédicacé au docteur Henri Chauchard qui hébergea Lucien Rebatet après sa sortie de la prison de Clervaux, en juillet 1952 :

L'exemplaire, relié à l'époque sans grande recherche, avait été sagement estimé 300 à 400 euros. « Agrémenté » d'une telle dédicace, il risquait de pulvériser l'estimation. De fait, le volume a réalisé 877 euros, frais inclus.

Le 11 : vente à l'Hôtel Drouot de la première vacation de la bibliothèque de Pierre Bergé. Comme on pouvait s'y attendre, les deux éditions originales de Céline qui y figurent sont exceptionnelles par leur provenance.

 

    

L'exemplaire de Voyage, tiré hors commerce sur alfa, est adorné de cet envoi : « A Monsieur André Gide/ Très respectueux et/ sincère hommage/ Louis Céline ». L'estimation était de 30 à 40 000 euros. La dernière enchère : 31 000 euros.

Celui de Semmelweis porte une dédicace « A mon frère Francis/ que la vie m'a donné/ Louis ». Estimé 6 à 8 000 euros, ce volume dédicacé à Francis Vareddes [1894-1927], un ami de jeunesse mort de tuberculose, nous touche davantage que le précédent, même s'il était déjà apparu sur le marché naguère [Hôtel des ventes de Neuilly, 25 avril 2002]. Dauphin et Fouché écrivent que l'ouvrage fut tiré à 105 (ou 120) exemplaires non justifiés, « et un nombre indéterminé d'exemplaires d'auteur ». Il me semble que le présent exemplaire fait partie de ceux-là. Le volume a atteint 15 000 euros.

On y trouve aussi un exemplaire non coupé de la première édition française d'Ulysse, publiée en février 1929 par Adrienne Monnier, et portant l'ex-dono manuscrit : « Donné par Adrienne Monnier pour Antonin Artaud ». C'est un des 100 sur vélin d'Arches, tirage de tête après 25 hollande, estimé 6 000 à 8 000 euros. Il a atteint 5 500 euros.

Le 16, mise en vente par l'étude Piasa de la bibliothèque de Jeanne Loviton (1ère partie).

    Jeanne Loviton par Charles Camoin [1879-1965], vers 1930

Ce premier catalogue contient essentiellement les livres de ses amants, tous reliés en maroquin par Pierre-Lucien Martin : rouge pour Pierre Frondaie, cuivré pour Jean Giraudoux, rouge vif pour Paul Valéry, bleu pour Emile Henriot, bleu marine pour Roland Dorgelès (qu'on n'avait pas encore épinglé au tableau de chasse de l'égérie). Pas de couleur particulière pour Saint-John Perse.

En tout, 119 livres et objets, la plupart chaleureusement dédicacés. Curieusement les deux premiers numéros de la vente sont des éditions originales de Céline, non dédicacées, il va sans dire, dans des tirages de tête hors commerce qui pourraient avoir appartenu à un autre amant, non cité dans le catalogue : Les Beaux Draps, un des 10 sur vergé d'Arches, Mort à crédit, un des 22 sur japon impérial avec le texte intégral.

L'exemplaire du premier portait le n° X, sans mention d'appartenance. Quant au second qui, comme d'habitude pour les « hors commerce », devait porter la mention « Imprimé pour... », il n'a pas été possible de le vérifier car il avait été dérobé lors d'une première exposition des lots chez l'expert, Emmanuel Lhermitte.

 

*

 

En 2012 j'avais découvert l'existence d'un « URLespion » qui répertorie et classe les sites français selon toutes sortes de paramètres commerciaux. Je me suis demandé si, d'aventure, ma « cote » avait évolué depuis quatre ans.

Apparemment la plupart des compteurs sont restés bloqués, sauf deux. Ma « valeur estimée », qui était déjà bien modeste, a perdu 2 euros. Toutefois l'espion du Net a mis à jour le nombre de pages de mon site : 3 315 au lieu de 332.  Vérifions le nombre de mes visiteurs :

Ce tableau est conforme à celui qui était proposé aux investisseurs, quatre ans plus tôt. Trois mille pages de plus n'y ont rien changé. Il doit lui manquer quelque chose. Une vocation commerciale, peut-être ?